Parmi les facteurs environnementaux pouvant impacter l’état d’un enfant, il convient de bien connaître en particulier trois vrai-faux suspects, afin de contredire les mythes circulant à leur sujet mais aussi de bien comprendre leurs potentiels effets néfastes :
Plus que d’autres facteurs de risque, l’exposition à un comportement agressif pendant l’enfance est le meilleur prédicteur d’un comportement violent à l’adolescence et à l’âge adulte. Des décennies d’études suggèrent que l’exposition à des contenus violents à la télévision et dans les jeux vidéo augmente le risque de comportement violent futur de la même manière que le fait de grandir entouré de violence réelle (Lissak, 2018).
L’effet est d’autant plus important que l’enfant est jeune, et présente des difficultés à faire la part des choses. Exposer un enfant en bas âge à une vidéo violente ou à un jeu vidéo violent en présence d’un adulte pouvant la décortiquer avec l’enfant, et en discuter avec lui, n’aura pas le même effet que la même expérience effectuée par l’enfant seul ou en cachette. Les capacités cognitives de l’enfant jouent aussi un rôle : un enfant présentant des difficultés émotionnelles ou cognitives aura plus de mal à intégrer ces contenus qu’un enfant équilibré et en avance psychologiquement.
Lissak, G. (2018). Adverse physiological and psychological effects of screen time on children and adolescents: Literature review and case study. Environmental research, 164, 149-157.