La mémoire humaine se subdivise en sous-fonctions, tout d’abord en fonction de la durée de vie de l’information. La mémoire sensorielle, de bas niveau, conserve une trace évanescente des informations pendant moins de quelques secondes. La mémoire sensorielle elle-même peut être maintenue en fonction des traitements en mémoire à court terme ou en mémoire de travail, qui peuvent conserver l’information jusqu’à quelques minutes. Ces mémoires brèves sont à distinguer de la mémoire à long terme, qui peut perdurer plusieurs années. Enfin, les mémoires à court terme interagissent avec la mémoire à long terme : la mémoire à long terme est alimentée par les mémoires à court terme, qui peuvent récupérer l’information présente en mémoire à long terme. Il est important de bien distinguer la mémoire à court terme de la mémoire de travail. La mémoire à court terme est le système cognitif qui maintien en stockage temporaire dans notre esprit les informations sensorielles, motrices et cognitives. La mémoire à court terme est volatile, l’information en disparaît rapidement si nous ne faisons pas un effort pour la maintenir. La mémoire de travail diffère de la mémoire à court terme, parce qu’elle effectue des traitements sur les percepts. La mémoire de travail sert d’interface entre la perception et l’action, et construit les premiers éléments d’encodage qui seront transmis à la mémoire à long terme.